Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Exister à genoux, survivre assis et vivre ou mourir debout ? Par Samir Benboualia alias Algerian speaker

Publié par The Algerian Speaker sur 21 Avril 2015, 23:17pm

Catégories : #Mayna de Algerian speaker

Exister à genoux, survivre assis et vivre ou mourir debout ? Par Samir Benboualia alias Algerian speaker

J’existais…

- Dans une contrée où on semble être qu’à travers l’autre, si bien que le paraitre devient l'élément essentiel.

- Dans une contrée où il est dangereux de réfléchir mais seulement obéir, bête et discipliné exactement comme un mouton de panurge ! Comme réfléchir c’est automatiquement leur désobéir… Bonjour les dégâts.

- Dans une contrée ou les dirigeants usurpateurs vantent mais fuient les infrastructures sanitaires Algériennes pour se soigner en Europe ou en Amérique laissant les hôpitaux Algériens à ce ghachi (peuple) Ingrat.

- Dans une contrée ou à un certain moment même le volontariat était obligatoire sinon sanctionné par une déduction de salaire pour les employés d’entreprises nationales ou des heures de retenue pour les scolaires. Il était noté sur des affiches placardées aux murs des écoles, collèges, lycées, universités et sociétés nationales : volontariat : présence obligatoire.

- Dans une contrée où la démocratie malgré ce qu'elle signifie (pouvoir au peuple) n’est en réalité qu’un paravent sombre, lugubre et opaque. Quand décideront-ils à nous libérer ?

- Dans une contrée où l’on a conservé que la première syllabe du mot culture.

- Dans une contrée où la femme est exploitée, considérée comme mineure à vie, réduite à l’esclavage, ne sert qu’à procréer, faire le ménage, cuisiner et assouvir les besoins sexuels de sa majesté : l’homme qui en plus pense qu’elle est impure oubliant que l’être qui l’a enfanté (sa mère), sa sœur sont des femmes aussi.

- Dans une contrée où tricher, tromper son prochain, mentir, est synonyme de débrouillardise.

- Dans une contrée où l’économie est passée d’un statut d’économie centralisée à une pseudo- économie de marché mais qui en réalité n’est qu’une économie anarchique sans vision future ni même d’objectifs à long terme.

- Dans une contrée tribale que l’on nous présente malgré tout comme nation.

- Dans une contrée où la bibliothèque est déviée de son utilité première (La connaissance) pour être transformé en une vulgaire « Bibelothêque».

- Dans une contrée où la puissance est synonyme de pouvoir, la fonction, de gloire, l’honnêteté, de la pure idiotie et ceux qui le sont, traités de « t’nouha » (caves). L’honnête travailleur n’est qu’une victime de la société d’après eux.

- Dans une contrée ou la médiocrité est légion et ne laisse guère de place à la libre entreprise.

- Dans une contrée ou on a longtemps évolué entre Rois, danseuses de ventre, une derbouka et des valets pour les applaudir sous l’air d’un tube s’appelant « taht ecchabak ghamzetli » (derrière le grillage, elle me fit de l’œil). Cet épilogue est malheureusement pour nous réel vu que notre ancien Président de l’Assemblée Populaire Nationale (notre cour des miracles, comme je l’appelle affectueusement) ayant était un drabki, une danseuse de ventre accomplie et enfin l’auteur de ce tube à la fin des années 70. Pauvre de nous ! Vous me dirait que ce n’est pas grave, Ronald Reggan, Arnold Schwarzenegger aussi ont été artistes… Je n’ose même pas répondre de peur de choquer des âmes sensibles.

- Dans une contrée ou la frustration des jeunes conduit souvent à la harga, l’islamisme quand ce n’est pas carrément le suicide si bien qu’il y en a un tout les 12 jours.

- Dans une contrée riche qui ne manquera pas de manger son pain noir une fois que ses ressources naturelles se seront taries.

- Dans une contrée indépendante dont les citoyens sont toujours colonisés par un pouvoir gérontocratique autoproclamé donc illégitime composé de personnes sans envergure et corrompues en su. Etant toujours colonisé, autant l’être par une nation capable de vous tirer vers le haut.

- Dans une contrée où il est clairement dit : faîtes ce que l’on dit mais surtout pas ce que l’on fait.

- Dans une contrée où le roi sans royaume construit une mosquée avec l'argent du contribuable munie d'un minaret dépassant les deux cent mètres mais continue de se soigner à l’étranger tout en sachant que le coût de construction de ladite mosquée équivaudrait à la construction de 20 Centres Hospitalo-universitaires (CHU) ultra modernes.

- Dans une contrée ou on exige d’une jeune femme un certificat de virginité à n’importe quelle occasion et par n’importe qui.

- Dans une contrée Musulmane ou le string et le voile, l’alcool et la prière, la corruption et les affaires, font bon ménage et s’accommodent à merveille.

- Dans une contrée où les personnes dictatoriales d’hier prêchent pour une démocratie aujourd’hui et œuvreront sûrement pour une théocratie demain.

- Dans une contrée où il est fait sciemment l’amalgame entre l’Islam et l’islamisme, le Judaïsme et le sionisme, l’obscurantisme et la laïcité, le totalitarisme et la démocratie, l’hypocrisie et la franchise.

- Dans une contrée où la fille introverti est considérée comme une « bén’t familia », la studieuse de « fille sérieuse», l’émancipée ou qui fait de l’ombre à l’homme tout simplement de « pute » ou de fille facile.

- Dans une contrée où nos richesses font notre malheur si bien qu’on est passé du statut d’assisté à celui de rentier sans malheureusement jamais se préoccuper de travailler, on souhaiterai presque les voir s'épuiser pour se mettre enfin au travail.

- Dans une contrée sous-développée qui n’émergera guère, faute de plan de développement à long terme, de préservation des ressources naturelles. Et dire qu’en 1962 on était au même niveau de développement que l’Espagne ou la Corée du Sud.

- Dans une contrée aux fortes potentialités humaines à qui on ne permet malheureusement pas de s’exprimer. Le piston et le tribalisme ont toujours fonctionné à plein régime favorisant ainsi l’incompétence au détriment du savoir.

- Dans une contrée qu’on n’arrête pas de saigner au nom d’une légitimité historique qu’on essaye malgré tout de transmettre à ses proches qui dit-on sont des ayants droit « légaux ».

- Dans une contrée qui a du mal à être une nation unie mais seulement tribaliste, théocratique et pour finir gérontocratique.

- Dans une contrée qui en réalité n’est qu’une voyoucratie corrompue et phallocentrique.

- Dans une contrée dont les « décideurs illégitimes » s’abreuvent de leur passé «pseudo-révolutionnaire» mais qui pour certains est loin d'être le cas.

- Dans une contrée ou des œuvres historiques à l'exemple des fresques du Tassili ont longtemps résisté aux temps mais pas à la cupidité des hommes.

- Dans une contrée ou un maire islamiste du parti religieux qui était au pouvoir a décrété un jour que les ruines Romaines étaient "la yadjouz" (c'est pêché).

- Dans une contrée ou ne pas aimer le couscous est considéré comme h'ram par certains bien que ce plat soit Berbère et pas du tout Arabe. Comme quoi les arts culinaires sont aussi visés par ces illuminés.

-Dans une contrée ou des œuvres d'art nous appartenant à tous sont allé orner les salons ou les jardins de "décideurs" ou bien fondues et envoyées en Europe par le port de Ténès. Je donnerai juste quatre exemples parmi tant d'autres : des statues Romaines qui se trouvent dans une villa aux environ de Djelfa, la statue "la Baigneuse" qui se trouvait au jardin d'essai du Hamma (ex : ruisseau) qu'on a retrouvé dans la villa d'un "monarque de la république indélicat" grâce à un jardinier, toutes ces statues qui ornaient les halls d'immeubles Haussmanniens d'Algérie ? Aux dernières nouvelles, elles ne sont plus en Algérie victime d'une vente sous le manteau, envoyées en Europe en coût et fret Ténès. Les 172 tableaux de maître dont Juanita Guccione a fait don à l'Algérie récupérés par Chakib Khellil et qui d'après lui ont servi à orner les salles d'attente de la Sonatrach, pas de traces de ces derniers ni à Sonatrach ni dans les musées Algériens, là ou ils auraient dû être depuis leur donation, l'artiste peintre (Allah yerhamha) doit se retourner dans sa tombe.

- Dans une contrée où l’on a légalisé religieusement et pratiquement le bakchich en le nommant hadiya (cadeau) ou bien moussahama (aide), la prière se fait uniquement le vendredi à la mosquée bien sûr, l'alcool pouvait être consommé après le 3ichâa (dernière prière du jour)

-Dans ma contrée, ou on négociait le Corail dans de grands hôtels alors qu'il était encore aux fond des mers, le poisson troqué en pleine mer contre des jeans ou du whisky.

- Dans une contrée ou l’économie est rentière et profite aux seuls opportunistes de tout bord mais pas à la patrie ni au citoyen lambda.

- Dans une contrée ou un drabki, une danseuse du ventre, un pseudo-chanteur font de la politique «boulitique» à leurs heures perdues nous prenant en su pour « une foule » ou des sujets jamais pour des citoyens à part entière.

- Dans une contrée où on songe sérieusement à importer un gouvernement étranger en signant un marché de gré à gré pour éviter les soumissions d’aventuriers de tout bord. Mon souhait est d’avoir un gouvernement Scandinave réputé pour sa gestion rigoureuse. Par la même occasion, il nous modifiera génétiquement peut être. On a bien besoin d’un semblant de « formatage ».

- Dans une contrée ou on tarde sciemment à exploiter les énergies renouvelables malgré les opportunités offertes préférant l’exploitation du gaz de schiste au projet Desertec par exemple.

- Dans une contrée où le règne des opportunistes devient une généralité, qui navigue à vue sans se soucier de mettre en place le moindre plan de développement sur trente années. De ce fait, le piston, le clanisme sont favorisés au détriment de la compétence. Jusqu’au jour ou…

- Dans une contrée où une ex-téléspeakerine, un ancien moudjahid analphabète, un opportuniste bardé de faux diplômes peuvent accéder aux hautes fonctions de l’état même, qui dit mieux ?

- Dans une contrée où le ministre des Anciens Moudjahid est né deux ans après le déclanchement de la guerre de libération se permet de donner des leçons de patriotisme et de dire qui est moudjahid et qui ne l’est pas. Il a malencontreusement défendu Benbella en omettant de dire que ce dernier avait lui-même affirmé qu’il était de père et de mère Marocains. Par quel miracle cet adjudant de l’armée Française et ancien joueur professionnel de football se retrouve t-il Algérien ? A moins que son histoire ne ressemble à celle de Moise, je ne vois pas comment. Le ministre devrait plutôt se pencher sur le nombre de moudjahidin qui n'a fait que croitre depuis 1962, à croire que certains chahid ont ressuscité !

Une connaissance à moi né en 1956 (comme le ministre) qui était ancien moudjahid m’a expliqué (pour justifier son statut) que sa mère a accouché de lui au maquis !!!...

-Dans une contrée dont les pseudo-décideurs renient leur jeunesse constituée de 91,90 % de sa population contre 8.10 % pour les plus de 60 ans. Espèrent t-ils une vie éternelle en trompant le tout puissant ou s’estiment t-ils plus puissant que le Seigneur ?

- Dans une contrée que j’ai quitté un jour de mai 1993 et que je regrette amèrement n’ayant pas trouvé ma place en ses vastes étendues, je parti le cœur serré en France, pays ou je m’attendais à plus de quiétude. Il n’en fut rien, les problèmes sont autres. Maintenant, disons que je survie, c’est déjà mieux que d’exister. Soyons optimistes, faisons avec.

- Je survie dans pays étouffé par des phobies de toutes sortes allant de la phobie administrative à la phobie religieuse en passant par la phobie raciale. Ne pourrait-on pas oublier nos rancœurs de colonisées et de colonisateurs et prendre un nouveau départ. Notre passé commun nous le demande, ne soyons pas aveuglés par cette haine que des medias ou des partis politique extrémistes ravivent à la moindre occasion. Mes ancêtres ne seront jamais gaulois, on ne vous demandons pas d'être Islamophiles mais seulement "j'menfouphile" si j'ose dire.

- Je survie dans pays qui semble oublier que l’Islam a 14 siècles alors que la burka a moins de 20 ans et n'était spécifique qu'à l'Afghanistan et adoptée par le Pakistan. Les medias doivent s’arrêter de nous alimenter de débats stériles, essayons plutôt d’affronter les véritables problèmes sans chercher un bouc émissaire.

- Je survie dans un pays qui semble bien s'accommoder de la gestion hasardeuse de l'Algérie cherchant uniquement ses intérêts immédiats et surtout pas du devenir de ses citoyens disant par exemple : l'exploitation du gaz de schiste ne peut se faire chez nous mais chez vous si !

Pour évoquer une piste que les nostalgiques du colonialisme ou de l’Algérie de papa comprendraient sûrement, je cite l’histoire de cette dame qui habitait une cave à Alger, qui était femme de ménage et dont le mari était chifonnier. Une fois rentrée en France en 1962, on lui octroya un appartement avec vu sur mer à Marseille et pourtant elle ne s’arrêtait pas de pleurer tout en scrutant l’horizon bleu azur ou le ciel et la mer se rejoignait, elle scrutait toujours le même point s’imaginant que c’est Alger. Quand on lui posa la question, histoire de comprendre les raisons de ces pleurs que le commun des mortels ne comprenait pas vu que sa vie c’est amélioré à Marseille. Quesque qui vous fait pleurer ainsi, vous n’aviez pas tout ça là-bas ? C’est vrai répondit-elle mais là-bas, en dessous de nous, il y avait les Arabes… Je pense qu’à travers cette histoire tout est dit

- De tout temps il y eu des atrocités dans le monde et c’était avant l’existence d’el Qaeda ou daesh. Rappelons-nous du Rwanda, les assassinats de Kennedy, Martin Luther King, Allende, Aldo Mauro, Olof Palm, Boudiaf, la bombe de la gare de Bologne, l’ETA, l’IRA, les brigades rouges, Pinochet, Videla, Carlos, la Bande à Bader, les Khmers rouges et j’en passe…

- Vous reconnaitrez par vous-même que c’est ma contrée qui comme tout le monde l'a devinait est l'Algérie qui la première, a subie les terribles assauts d'islamistes. Que de crimes commis par ces derniers sans que le monde ne s’en émoie. Rappelons nous de certains faits et certains crimes qui nous font dire aujourd'hui que nous étions les premiers à subir l'islamisme et avons eu notre "Charlie" avec peu de médiatisation étrangère :

- Qui se rappelle de l’attentat de la maison la presse d’Alger de 92 dans lequel même une caricaturiste de 21 ans a trouvé la mort ?

- Qui se rappelle de la revendication de l’attentat de l’aéroport d’Alger du 26 Aout 1992 revendiqué des Etats-Unis (pays ou il avait trouvé refuge) par Anwar Heddam ? C'est vrai que c'était avant le 11 septembre 2001, en ces temps là les USA soutenaient les islamistes, armaient les talibans pour contrer l'Union Soviétique, oui malheureusement c'est une vérité.

- Qui se rappelle de l'attentat du commissariat central d'Alger ?

- Qui se rappelle des assassinats de nos élites dont la liste est tellement longue tel que quelques pages ne suffiraient pas à tous les nommer, j'en cite seulement un échantillon : " Boucebci, Flici, Belkhenchir, Belkaïd, Liabes, Chouaki, Mokbel, Djaout, Boukhobza, hachani, Asselah, Alloula, Medjoubi, Cheb Hasni, Cheb Aziz, Matoub Lounes et des Algériens inconnus et bien d’autres et des innocentes victimes qui ont refusé de porter de voile tel que Katia Bengana, Amel Zenoune (egorgée en public). En fin de compte tout ceux qui ont refusé de te soumettre à leur diktat. Que Dieu ait pitié des âmes des disparus, Rabi yerhamhoum.

- Les medias et leur cohorte « d’experts » ont une grande part de responsabilité et ne font qu’attiser la haine par leurs discours et leurs fausses interprétations de certains termes méconnus du grand public. Pour donner quelques exemples, l’autre jour que j’écoutais un « expert » réagir dans une émission télévisuelle à une heure de grande écoute parler de « boko aram », il disait que le terme voulait dire que l’éducation occidentale était pêchée. Certes, il est vrai que cela veut dire que l’éducation est pêché mais à aucun moment il est spécifié qu’il s’agissait de l’éducation occidentale seulement, c’est l’éducation en général qui est péché (h'ram).

Un autre exemple qui est dit et est entré dans les mœurs, c’est le terme « antisémite ». Tout le monde croit qu’être antisémite n’est qu’être antijuif. C’est dirigé enfait contre les peuples sémitiques indépendamment de leur religion. Comme vous le savez, parmi les peuples sémites, il y’a des Juifs (Israël), des Chrétiens (Malte), des Musulmans (Arabes).

Hier, j'ai entendu un sioniste parler dans un débat radiophonique d'Israelophobie (encore une phobie). Cela m'a rappelé un dicton bien de chez nous qui dit en substance :il me frappa puis s'enfui en pleurant pour se plaindre à qui de droit (drabni, bkâa, h'rab wa ch'ka).

Alors quand j’entends parler du voile Islamique ou des différentes obédiences Musulmanes, alors là c’est du grand art !

Le voile est associé au hidjab, au khimar, au djelbab et celle qui fait très exotique ; la préférée de tous : la burka alors qu’elle n’est aufait qu’Afghane puis recuperée par le Pakistan. Même chose pour les différentes obédiences Musulmanes, j’en arrive à perdre mon latin !

En parlant de cette Islamophobe ambiante, j’ai pensé à ce premier Musulman député de la ville de Pontarlier (département du Doubs) à l’Assemblée Nationale Française : le Docteur Philippe Grenier. Le reportage sur sa vie qui est passé sur Oumma tv est ici (ci-après). C’était en 1896, on disait qu'il avait un harem alors qu'il était marié à une fille de notaire et j'en passe. Je constate que plus d’un siècle après les mentalités n’ont pas évolué d'un iota. Le reportage « les trois couleurs de l’empire (que je reposte aussi), les événements du 17 octobre 1961 aussi. Cet article n’est pas écrit par un indigène de la république mais par une personne qui a choisi d’être Français malgré nos tares respectives. Indigènes de la République, je n’aime pas ce terme parce qu’il est péjoratif. Le terme indigène qui veut dire le premier habitant d’une colonie est très souvent associé à l’indigénat qui veut dire mendicité. Nous sommes tous indigènes d’une terre. Au cours de l’attentat du musée du Bardo de Tunis, un journaliste d’une chaine télévisuelle Française alla demander à une victime ces impressions nous obligeant à nous poser la question sur sa formation journalistique. Les reporters sont-ils formés maintenant pour rapporter des informations objectives ou verser dans le sensationnel ? Doivent-ils chercher le scoop ou le buzz absolument ? Il s'attendait à quoi après pareille question ? Qu’elle lui dise que c’est super de vivre cette aventure qui a faillit lui couter la vie et qu'elle ne l'aurait ratée pour rien au monde ? C’est-il au moins assuré que celle-ci n’avait pas perdu un proche dans cette tuerie abjecte ?

- Je survis dans un pays dont les médias alimentent l'Islamophobie mais ne l'empêchant pas de commercer avec le wahabisme (Arabie saoudite) source du Salafisme. Il est vrai que l'argent n'a pas d'odeur surtout en ces périodes de vaches maigres mais des principes si.

- Je survis dans un pays qui c'est toujours comporté d'une manière hautaine avec ses colonies. Pour ma contrée, citons deux exemples qui résument à eux seuls commençons par ce code de l'indigénat qui n'a été aboli qu'après la deuxième guerre mondiale et cette histoire de 1er et 2éme collège qui faisait que la voix d'un européen comptait huit plus que celle d'un autochtone. Cette hérésie dura jusqu'en 58. Napoléon III a dit un mot sage : "Ce qu'il faut à l'Algérie, ce ne sont pas des conquérants, mais des initiateurs." Or nous sommes restés des conquérants brutaux, maladroits, infatués de nos idées toutes faites. Nos mœurs imposées, nos maisons parisiennes, nos usages choquent sur ce sol comme des fautes grossières d'art, de sagesse et de compréhension. Tout ce que nous faisons semble un contresens, un défi à ce pays, non pas tant à ses habitants premiers qu'à la terre elle-même.

Tous se demandent comment aider la Tunisie en ces douloureuses circonstances, c’est bien simple ! En allant passer ses vacances là-bas serait non seulement les aider mais aussi apporter une réponse à ces barbares et à leurs commanditaires.

-Cherche t-on à assassiné le monde ? Qui que vous soyez, que voulez-vous en fin de compte ? Si vous voulez aseptiser le monde, commencez par vous exclure vous-même, le monde ne s’en portera que mieux et vous constaterez par vous-même que le monde ne se meurt pas surtout si vous n’êtes plus là pour lui faire du mal. Essayons de penser à la mort, peut être que c’est là qu’on vivra enfin ! quel paradoxe. Sincèrement, je crois que je vivrai peut-être après ma mort.

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